Un jeune déraciné, tenu debout par sa rage à écrire et à vivre, affronte la monstruosité du monde qui l'entoure. Le journal intime, comme une ivresse de soi, canalise les éruptions volcaniques et l'éveil aux sens de cet adolescent qui sait qu'il sera à jamais en marge.
Et c'est la guerre. L'Occupation. La peur du futur devient peur du présent. Boris avait déjà appris à mentir pour vivre, il apprend désormais à trahir pour survivre, se garder intact. Car l'essentiel, ce ne sont pas les idéaux, mais l'idée fixe : rester en vie.
Ce roman autobiographique se lit d'une traite.
Prix Renaudot 1996
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