« Caulaincourt n'avait cessé sous l'Empire de prendre des notes chaque jour au bivouac ou dans le cabinet de Tuileries. Il se serait décidé à les mettre en forme entre 1822 et 1825. L'énorme documentation réunie quotiennement explique la valeur du témoignage du duc de Vicenze… le récit ne commence qu'à l'entrevue d'Erfurt. Il se poursuit avec la campagne de Russie et la retraite. C'est dans les chapitres VII-VIII et XI ( « En traîneau avec l'Empereur » ) souvent réédites que l'on dispose d'un document de premier ordre sur l'état d'esprit de Napoléon après le désastre de 1812. Quittant la Grande Armée, l'Empereur voyage en la seule compagnie de Caulaincourt de Smorgoni à Paris. Pendant ce long voyage, Napoléon se confie au Grand Ecuyer avec d'autant plus de franchise qu'il ignore que Caulaincourt prend des notes.« Puis Caulaincourt narre les péripéties de Congrès de Châtillon et y justifie son attitude. On notera d'importants développements sur l'entrée des Alliés à Paris, l'attitude de Napoléon, la défection de Marmont, l'abdication et la tentative de suicide de l'Empereur. Les mémoires s'arrêtent aux « Adieux de Fontainebleau » p 33 - Professeur Jean Tulard, Bibliographie Critique Sur Des Mémoires Sur Le Consulat Et L'Empire, Droz, Genève, 1971
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