Le Cahier de l’Herne qui lui est consacré, qui réunit une trentaine de collaborateurs internationaux et une dizaine de textes inédits de l’auteur, vise à mettre en évidence l’originalité et l’importance d’une pensée qui fait toute sa place aux singularités, à tout ce qui semble faire «exception».
Ainsi, son goût pour les flux et les turbulences… Ainsi encore, ce dont témoigne son épistémologie, une volonté de décloisonner les savoirs, de rendre féconds les liens complexes qui unissent les lettres et les sciences, les sciences dites « molles » et les sciences dites « dures » (de Leibniz à Hergé, en passant par Jules Verne ou Auguste Comte). Il y a chez Michel Serres une sorte d’encyclopédisme dynamique et poétique. Il s’agit toujours de construire des ponts, de frayer des passages, d’interférer, de traduire et de distribuer, sans perdre de vue l’homme, cette « merveille » dont parlait Sophocle.
Avec Michel Serres, la pensée se fait voyageuse.
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