La Révolution Française a suscité passions et haines, elle a vu couler le sang. Très tôt, dès 1791, les contrées méridionales connaissent des affrontements parfois d’une violence inouïe. Des bandes violentes composées de patriotes radicaux ou de contrerévolutionnaires déterminés voient le jour. Pourquoi prend-on, dès la Grande Peur de 1789, l’habitude de qualifier ces violences de « brigandages » ? Quel souvenir a-t-on gardé, à l’aube de la Révolution, de Cartouche, de Mandrin et de tant d’autres figures locales du banditisme ? L’ambiguïté de cet archétype de rebelle reste forte tout au long de la Révolution que les «brigands» défient avec panache et cruauté. Ce livre reconstitue leur histoire afin de revenir sur les liens complexes entre politique et violence au temps de la Révolution.
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