Byzance et le monde extérieur : contacts, relations, échanges. Actes de trois séances du XXe Congrès international des études byzantines, Paris, 19-25 août 2001

Byzance, un monde part, retranch dans la splendeur de ses palais et de ses glises, peu accueillant envers l'tranger, menant une conomie de subsistance ! Rien de plus faux que ces clichs persistants, rien de plus loign d'une ralit historique que les recherches rcentes mettent en pleine lumire. Aprs les Russes et les musulmans, voici que les Occidentaux envahissent Constantinople, " la reine des villes ", mais aussi toutes les provinces de l'Empire : la Thessalie, la Macdoine, le Ploponnse, Chypre, les les gennes, la mer Noire constituent les domaines d'expansion des soldats au service de l'empereur, des ambassadeurs et surtout des marchands. Leur scurit et leurs activits sont garanties par des traits internationaux, prpars par des changes diplomatiques. Toute une chancellerie est au travail, avec un langage propre, des pratiques prouves, des interprtes, des traducteurs et des envoys indispensables. Des usages diplomatiques se mettent en place. La cration artistique n'chappe pas aux contacts entre les cultures ; vtements d'apparat, vaisselle de table, architecture et sculpture donnent lieu des confrontations fcondes entre Orient et Occident. L'Empire est largement ouvert l'Autre ; les essais ici rassembls le dmontrent sans quivoque.