Product Description
Quatre millénaires de littérature védique ont notamment laissé une littérature de sagesse considérable : dans les subhasita, ou « belles paroles », très tôt constituées en vastes recueils, les brahmanes traitaient tous les sujets, les dieux, la mort, l’engendrement, la parole, la poésie, mais aussi la société, la philosophie, la grammaire, etc. Car dans l’hindouisme, il est impossible de distinguer un contenu doctrinal spécifiquement religieux des règles de conduite, des coutumes ou de l’organisation sociale propres à la civilisation indienne. « La naissance que confère dûment l''instructeur qui a pénétré le Veda, c''est la vraie naissance, celle qui n''est pas assujettie à la vieillesse et à la mort », « Le vrai et lui seul triomphe, pas le faux », « Dieu ne se manifeste pas par les voies. Au contraire, ce sont elles qui brillent de son éclat », « On devient précisément ce sur quoi on pose l''esprit »... : le commentaire de ces « belles paroles », qui ont contribué à façonner la pensée indienne et dont le sens est aujourd’hui encore transmis par les brahmanes, constitue une entrée vivante dans l’hindouisme.
About the Author
Michel Angot, sanskritiste, enseigne à l''EHESS et à l''université libre de Bruxelles. Il a notamment publié L’Inde classique (Belles Lettres, 2001), une traduction de La Taittiriya-Upanisad (Collège de France, 2007), Samkara, la quête de l’être (Seuil, 2009) et a collaboré à Ce que les hommes disent aux dieux. Prières des grandes religions (Seuil, 2007).
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