Book Description
Paul Valéry se lie en 1937 à la romancière Jeanne Loviton, dite Jean Voilier. Les lettres qu'il lui adresse sept années durant témoignent de l'extraordinaire passion qui l'anime, de son aspiration à cet idéal amoureux qui, pour lui, élève les âmes et les corps à leur plus haut niveau d'accomplissement et d'entente.
From the Back Cover
"Tu m'as donné les plus entièrement tendres, les plus parfaites heures de ma vie. J'ai cru que quelque prodige de correspondance harmonique entre nous s'était révélé, chose rarissime, qui ne pouvait que se renforcer, vibration identique entre les âmes, les esprits et les corps. Et en vérité, depuis que nous nous voyons je ressens cet accord exceptionnel sonner de plus en plus fort dans la substance de ma vie même." (Paul Valéry à Jean Voilier, 1940.) Paul Valéry se lie en 1937 à la romancière Jeanne Loviton, dite Jean Voilier. Les lettres qu'il lui adresse sept années durant témoignent de l'extraordinaire passion qui l'anime, de son aspiration à cet idéal amoureux qui, pour lui, élève les âmes et les corps à leur plus haut niveau d'accomplissement et d'entente. Aussi bien le poète se livre-t-il tout entier à la puissante emprise de cette dernière liaison, ne renonçant jamais au chant de l'amour malgré les peines du jour, les fatigues morales et physiques de l'âge et les intermittences de sa nouvelle muse. Il ne s'agit plus dès lors de distinguer entre l'amour et ce qui est dit de l'amour, entre l'oeuvre et la vie. Comme les poèmes à Jean Voilier réunis dans Corona & Coronilla et comme la Cantate du Narcisse ou Mon Faust écrits en ces mêmes années, ces lettres sont autant de "produits de sensibilité" qui, à leur manière très personnelle, concourent à la réalisation du grand projet sensuel et spirituel qui fut celuoi de Paul Valéry... jusqu'à la déchirante séparation voulue par Jean Voilier le jour de Pâques 1945, quatre mois avant la mort du poète.
About the Author
Né à Sète le 30 octobre 1871, Paul Valéry fait la connaissance de Pierre Louÿs et de Gide avec qui il fréquente le salon de Mallarmé. Rédacteur au ministère de la Guerre, puis secrétaire particulier d'un administrateur de l'agence Havas, il accède aux cercles fermés de l'information et de la finance. Élu à l'Académie française en 1925, il est nommé professeur de poétique au Collège de France en 1937. Il meurt le 20 juillet 1945 à Paris où on lui fait des funérailles nationales.
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