Si l’apparition de la vie elle-même reste un mystère, il est désormais possible d’affirmer sereinement qu’on connaît l’origine des animaux, et, singulièrement, l’origine de l’homme. C’est cette bonne nouvelle que nous livre le physicien Vincent Fleury dans
Les Tourbillons de la vie.
La cause même de notre existence, en tant que masse de cellules organisées, est aujourd’hui éclaircie. Contre toute attente, elle est inscrite dans les lois de la physique. De récentes découvertes expliquent ce que sont vraiment les animaux et comment les lois fondamentales de la nature les ont fait advenir. Ces découvertes procèdent de plusieurs phénomènes physiques et annoncent un renouveau, un « re-départ » de l’embryologie, de la paléontologie, et, au-delà, de la médecine régénérative, voire peut-être de la philosophie. Cette étape conceptuelle franchie, il ne fait aucun doute que d’autres progrès surviendront, avec une dimension applicative.
Or, bizarrement, ces faits tardent à arriver jusqu’au grand public. On peut attribuer ce retard à la prudence inévitable en la matière : méfions-nous des effets d’annonce. Mais on peut également attribuer ces difficultés au contenu même de la réponse : finalement, l’origine des animaux est presque un peu décevante. Les animaux se forment sans grande difficulté, suivant des étapes assez simples qui ne recèlent ni chaos, ni complexité, et encore moins d’intervention divine. L’origine, le vrai mystère, se révèle donc presque triviale. Il va falloir se faire à l’idée de cette banalité de l’apparition des êtres vivants.
C’est ce « finalement, ce n’est que ça ! » qui est expliqué ici, avec limpidité et appuyé par de nombreuses illustrations. Après tout, le rôle de la science n’est-il pas aussi de rendre simples les problèmes insolubles tout en conservant leur part de magie, par exemple voir un être vivant grandir et se former ?
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